OCTOBRE 2020
Cet été, Tricycle était à la Défense pour réaliser le vidage d’un bâtiment de 33 000 m² pour Saint-Gobain : la tour les Miroirs . Nous avons rencontré Dominique Delattre Demetz, directrice environnement de travail chez Saint-Gobain, pour une interview RSE. L’occasion de revenir sur les temps forts de cette opération de grande envergure.
Quels ont été les enjeux forts de Saint-Gobain sur cette opération ?
Saint Gobain disposait d’un délai limité entre la fin du déménagement et la restitution des clés du siège social de la Défense. Le contexte sanitaire a encore compliqué la situation.
Les collaborateurs ne déménageaient qu’un carton par personne et aucun mobilier ne suivait dans la nouvelle tour. Le curage était donc ambitieux d’autant que Saint-Gobain souhaitait sélectionner des prestataires en capacité de gérer la vente au personnel de matériels (fauteuils de bureau et écrans) et limiter le gâchis en trouvant des filières de seconde vie de ses mobiliers.
“La force du grand groupe alliée à l’agilité de la PME est souvent créateur de valeur.”
Considérant ces enjeux, avez-vous eu une appréhension à choisir une Entreprise d’Insertion ?
D’une façon générale, Saint-Gobain favorise le recours à des Entreprises d’Insertion comme Tricycle, PME de 100 personnes. La solidarité est l’une des valeurs du groupe. Il nous fallait donc juste trouver l’entreprise qui saurait manager ses équipes pour atteindre notre résultat.
Tricycle a été très convainquant lors des soutenances de l’appel d’offres. L’expérience et le sérieux du mode opératoire proposé nous ont convaincu.
Je crois fermement qu’une petite entreprise peut répondre aux enjeux d’un grand groupe dès lors que le travail se fait en équipe.
La force du grand groupe alliée à l’agilité de la PME est souvent créateur de valeur.
“Je suis très fière de cette réussite collective et solidaire.”
Le bilan de ce chantier vert et solidaire ?
Nous avons réussi !
Tricycle a su relever ce défi malgré un contexte très compliqué dont personne n’avait pu imaginer l’ampleur quelques mois plus tôt. Si nous avons parfois douté vu l’ampleur du chantier et les délais, le responsable du projet Tricycle a toujours pris le temps de nous rassurer.
Nous avons redoublé d’efforts ensemble. Je suis très fière de cette réussite collective et solidaire.
Propos recueillis par Céline Roux.
BILAN DU CHANTIER
4 SEMAINES
40 travailleurs de l’ESS
+ 4 450 heures d’insertion
1 bâtiment / 33 000 m²
258 T de mobilier réemployées